Le ramonage consiste en un nettoyage des conduits d’aération des poêles à bois, des cheminées, des chaudières et de tout autre appareil de chauffe. Son but est d’améliorer le rendement de l’appareil, mais également d’optimiser la sécurité des habitants. En voici les deux types.
Le ramonage mécanique
Ramonage manuel ou rotatif
Ce premier type de ramonage est la technique traditionnelle. Comme son nom l’indique, il se fait manuellement et nécessite l’utilisation de brosse spéciale appelée « hérisson ». Pendant le processus, vous ferez passer le hérisson dans le conduit d’aération de votre appareil de chauffe.
Pour maintenir la brosse, vous la raccordez à une ou plusieurs perches. Ensuite, vous grattez les parois avec cet outil afin de retirer la suie qui s’y est accumulée. Il y a bien une action mécanique d’où le nom de ramonage mécanique.
Il y a aussi une méthode mécanique plus professionnelle qui utilise des cannes reliées à une sorte de visseuse/perceuse. Cela permet un ramonage plus profond car le hérisson tourne partout et plus vite…sans efforts. Voila pourquoi on parle de ramonage rotatif.
Ramonage par le haut ou par le bas
Vous pouvez utiliser la technique par le haut, c’est-à-dire celle qui consiste à parcourir toute la longueur du conduit depuis sa sortie sur le toit.
Il faut savoir que la méthode manuelle est plutôt salissante, donc il vaut mieux couvrir vos meubles afin de les protéger de la suie.
Sinon, vous pouvez opter pour la technique par le bas, c’est-à-dire depuis l’ouverture de l’âtre. Cette technique de ramonage est de plus en plus utilisée par les ramoneurs car :
– elle évite d’avoir à monter sur le toit ce qui est parfois complexe ou souvent dangereux,
– et elle permet un nettoyage très propre en mettant un aspirateur en bas au niveau de l’appareil de chauffage.
Enfin, pour avoir un travail bien fait, il vaut toujours mieux faire appel à un professionnel, comme sur AlloRamonage.fr, même s’il est possible de le faire soi-même. Vous y trouverez également divers conseils de base.
Le ramonage chimique
Cette technique consiste à faire brûler des produits chimiques dans votre appareil de chauffe. Le produit peut être :
• Une bûche de ramonage. Celle-ci prend l’aspect d’une bûche de bois traditionnelle, mais est composée d’éléments chimiques.
• Une poudre de ramonage qui est constituée de cristaux d’agents actifs comme le chlorure d’ammonium, les sels métalliques, etc. et de combustibles solides.
Le ramonage chimique permet de sécher les suies accumulées dans le conduit de fumée en espérant qu’elles vont tomber ensuite. C’est facile et pratique mais cela de ramonage que de nom. Cette technique ne peut pas remplacer le ramonage obligatoire. Mais, elle peut vous aider à retarder la date du ramonage pendant un certain moment. Le coût d’une bûche ou d’un pot de poudre oscille entre 10 et 15 euros.
Quand faut-il faire le ramonage ?
Le ramonage de poêles et de cheminées est une obligation légale. Il figure dans le règlement sanitaire. Toutefois, la fréquence de ramonage peut varier en fonction des régions et des types d’appareil de chauffage. Pour en savoir plus sur cette obligation, il vaut toujours mieux se renseigner auprès de la mairie de la commune du logement concerné. Mais généralement, la réglementation impose de réaliser deux ramonages par an. Il s’agit avant tout de la sécurité des habitants, puisque cette technique de nettoyage est le meilleur moyen de prévenir les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone.
Enfin, pour effectuer le ramonage, la période privilégiée est le printemps. C’est à cette période de l’année que le moment de chauffe vient en général se terminer. Mais vous pouvez aussi commencer en été. Par contre, il est recommandé de ne pas attendre l’automne pour entretenir votre installation. A ce moment de l’année, les ramoneurs sont beaucoup moins disponibles.
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